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1 CONSULTANT NATIONAL ET 1 CONSULTANT INTERNATIONAL POUR L`ÉVALUATION FINAL DU PROJET ERSAP

Référence de l'offre: 15 / 1 CONSULTANT NATIONAL ET 1 CONSULTANT INTERNATIONAL POUR L`ÉVALUATION FINAL DU PROJET ERSAP
Pays du poste offert: Mali
Date: 5/23/2017
Nombre de position: 1
    
Description du poste

 
Conformément aux politiques et procédures de suivi et d’évaluation du PNUD et du FEM, tous les projets de moyenne ou grande envergure soutenus par le PNUD et financés par le FEM doivent faire l’objet d’une évaluation finale à la fin de leur mise en œuvre. Ces termes de référence (TOR) énoncent les attentes d`une évaluation finale (TE) du projet « Extension et renforcement du système des aires protégées au Mali (PIMS 3926) »
Les éléments essentiels du projet à évaluer sont les suivants :
Resumé du Projet:
Projet Extension et renforcement du système des aires protégées au Mali (PIMS 3926)
Titre du projet: Projet Extension et renforcement du système des aires protégées au Mali (PIMS 3926)
Désignation de projet du FEM : 00076446
ID de projet du PNUD : 00060646
Pays : MALI
Région : Afrique de l’Ouest
Domaine focal : Diversité Biologique
Objectifs FA, (OP/SP) I: SO1/SP3
Agent d’exécution : PNUD
Autres partenaires participant au projet : Privés, ONG, Collectivités territoriales , société civile, association
Financement du FEM : 1 768 000 USD
Financement de l’agence d’exécution/agence de réalisation : 500 000 USD
Gouvernement : 1 600 000 USD en nature et espèce
Cofinancement total : 11 350 000 USD
Coût total du projet : 13 118 000 USD
Signature du DP (Date de début du projet) :13 Mai 2011
Date de clôture (opérationnelle) proposée : Décembre 2015
Date de clôture (opérationnelle) réelle: Décembre 2017.
Histoire et contexe:
Le Gouvernement du Mali a identifié la conservation de la biodiversité comme une priorité et s’emploie à promouvoir l’extension et la gestion durable des aires protégées (AP) comme stratégies de conservation clés. En dépit de l’engagement des autorités nationales, peu de mesures concrètes ont été prises en vue de surmonter les obstacles à la création d’un système d’AP durable
Au nombre des obstacles spécifiques à une conservation à long terme réussie au Mali figurent :
l’insuffisance du cadre institutionnel, juridique et stratégique en vue de consolider les succès en matière de conservation 2) l’absence de modèles appropriés pour l’intégration du tourisme, des moyens d’existence de rechange et de la mise en œuvre efficace en vue d’assurer la protection à long terme des principaux sites d’AP et 3) l’absence d’une stratégie intégrée pour la réduction de la pression au niveau des territoires sur les ressources naturelles
Le projet s’attachera à surmonter ces obstacles grâce à l’amélioration de la situation institutionnelle, juridique et stratégique, la mise en œuvre de projets pilotes de gestion des aires protégées avec une large gamme d’approches de gestion dans le Sud-Est du Mali, et la conception et la mise en œuvre d’une approche de territoire qui intègre efficacement les activités de conservation des AP dans le territoire plus large grâce à une meilleure utilisation de la catégorie « biosphère » internationale
L’accent mis sur le Sud-Ouest du Mali prendra en compte les objectifs globaux spécifiques de la conservation de la biodiversité, car cette zone figure parmi les dernières zones au Mali qui recèlent une importante biodiversité précieau plan mondial, notamment les chimpanzés de l’Ouest et l’antilope Derby. Etant donné que la zone a été isolée en raison du manque d’infrastructures et de ses caractéristiques climatiques et géologiques, les importantes ressources naturelles (eau, forêts, herbes) de la région sont soumises de plus en plus à la pression d’une population croissante (culture itinérante et cultures de rente), l’accroissement du surpâturage par les éleveurs de bétail nomades (transhumance), une exploration minière importante et un début d’exploitation des ressources minières, ainsi que la construction, à l’heure actuelle, d’une route principale de Bamako à Dakar
Le projet passera en revue plusieurs modèles de gestion novateurs, notamment les concessions aux sociétés privées, le développement de l’écotourisme communautaire et privé, les partenariats avec les sociétés minières et l’intégration de l’analyse spatiale dans la planification de l’utilisation des terres afin d’identifier et de reproduire des approches réussies de la conservation de la biodiversité dans cette zone importante
Le projet aidera également à maintenir l’intérêt du Mali pour la création d’un service national des aires protégées qui consolidera les leçons et aidera à appuyer la durabilité financière du système fragmentaire et menacé des aires protégées du pays. Le projet est nécessaire afin de renverser la tendance actuelle à la dégradation irréversible des écosystèmes importants et de la perte d’espèces menacées au plan mondial
Le but du projet consiste à contribuer à la conservation de la biodiversité importante au plan mondial au Mali et, en particulier, de la riche biodiversité du Sud-Ouest du Mali où des mammifères, notamment l’élan de Derby et les chimpanzés de l’Ouest existent encore
L’objectif du projet consiste à étendre le domaine protégé au Mali et renforcer, dans une large mesure, l’efficacité de la gestion du système d’aires protégées, en mettant l’accent, en particulier sur la région du Sud-Ouest et en expérimentant de nouveaux modèles de gestion fondés sur les catégories internationales d’AP
Les constats qui ont été faits sont indiqués ci-après : i) la couverture des aires protégées du Mali est insuffisante et ne permet pas de réduire la perte de biodiversité ii) cette perte de biodiversité est due à la désertification, à l’accroissement des pressions dues à l’homme, à l’augmentation de la demande pour les maigres ressources, et à l’évolution des pratiques de gestion de l’agriculture et de l’élevage et iii) il est nécessaire de surmonter plusieurs obstacles systémiques et spécifiques liés aux sites d’AP afin de résoudre les problèmes susmentionnés et leurs causes profondes (voir Section I, Première partie). Afin d’atteindre l’objectif susmentionné, les interventions du projet ont été réparties en trois composantes au titre desquelles trois « réalisations » sont attendues :
Réalisation 1 :
Le cadre de gouvernance national (juridique, stratégique, institutionnel et financier) pour la gestion des aires protégées offre un cadre propice pour l’extension et la gestion durable du système d’AP.
Produit 1.1 :
De nouveaux cadres juridique, stratégique, institutionnel et de régime foncier sont mis en place pour la gestion des AP, la gestion des zones tampons et de transition, les plans d’extension des AP et pour créer un cadre pour la cogestion des AP et les partenariats public-privé.
Produit 1.2 :
La Stratégie nationale des AP (en cours de préparation) prend en compte, entre autres facteurs pertinents, le rôle du nouvel Office des AP, les options de financement durable, l’extension et la consolidation à long terme des AP, les impacts potentiels des changements climatiques sur le système d’AP et l’élaboration d’interventions immédiates sur les sites pour les AP ou les espèces les plus menacées qui dépendent d’une série d’AP.
Produit 1.3 :
Le système d’AP s’est développé formellement d’environ 1 150 km², suite à la création d’une nouvelle AP de base du côté malien de la Réserve de biosphère transfrontalière du Bafing-Falémé, à la définition sur le plan légal des corridors à usages multiples et des zones tampons et de transition (ZTT) des Réserves de biosphère du Bafing-Falémé et du Baoulé, assurant une protection accrue pour les passages de migration le long des écosystèmes riverains critiques (forêts galeries) dans le domaine de l’AP et la création de nouvelles réserves gérées par les communautés.
Produit 1.4 :
La DNEF et le nouvel Office des AP ont la capacité (développée grâce aux programmes de certification de la formation) de participer à des partenariats de gestion stratégique des AP (notamment avec les opérateurs touristiques et les pays voisins).
Produit 1.5 :
Une stratégie pour la gestion financière consolidée et efficace du système national d’AP du Mali a été élaborée et mise en œuvre au départ (en mettant à profit le potentiel de développement de l’écotourisme).
Réalisation 2 :
Des modèles de gestion dans trois unités d’AP pilotes fourniront des exemples reproductibles de pratiques optimales pour une gestion économique et durable des AP au Mali.
Produit 2.1:
Les trois zones d’AP pilotes, représentatives de la mosaïque de l’écosystème du Sud-Ouest du Mali, sont opérationnelles (disposent d’un personnel, d’équipements et d’infrastructures de gestion appropriés) et comptent sur les plans et engagements du financement privé et de l’Etat pour couvrir les dépenses actuelles des AP.
Produit 2.2:
Outils pour une gestion efficace des AP.
Produit 2.3:
Au moins un partenariat modèle pour la gestion durable des réserves de faune gérées par le secteur privé est mis au point et constamment amélioré en mettant à profit les forces et en corrigeant les faiblesses des modèles de gestion existants.
Produit 2.4:
Les communautés voisines des AP sont organisées et leurs capacités sont renforcées en vue de participer efficacement à la planification de la gestion des AP et de respecter les règlements de conservation en vigueur pour les AP susceptibles d’être appliqués et assurer la participation à des activités de moyens d’existence de rechange et d’écotourisme.
Réalisation 3 :
La conservation dans le territoire plus large dans les zones tampons et de transition des réserves de biosphère du Sud-Ouest du Mali permettra de réduire les principales pressions sur les AP de base et la biodiversité.
Produit 3.1:
Des corridors de migration spécifiques et des zones tampons et de transition (ZTT) de deux réserves de biosphère (Boucle du Baoulé et du Bafing-Falémé) sont classés et gérés efficacement en tant qu’AP de la Catégorie VI de l’UICN (aires protégées de ressources gérées).
Produit 3.2:
La gestion des principaux corridors de migration et des ZTT repose sur un exercice approfondi et participatif de répartition en zones et la planification de la gestion intégrée dans le cadre des mécanismes de développement local, qui soient tous approuvés par les autorités gouvernementales aux niveaux national et local, le secteur privé, les parties prenantes communautaires et les ONG.
Produit 3.3:
La mise en place d’un régime de gestion des feux de brousse pour les zones tampons et de transition (ZTT) des AP gérées selon les meilleures informations scientifiques contribuera à améliorer les efforts de gestion des AP sur le terrain.
Réalisation 4 :
La gestion du projet
Gestion du projet
Le projet est exécuté sur une période finale de six années afin de permettre de finaliser certaines activités et préparer la prochaine phase. Le Ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable (MEADD) est l’institution publique responsable de l’exécution du projet et tient lieu d’organe d’exécution (OE). Le PNUD est l’Agence d’exécution (AE) du projet. Le projet est exécuté sous la modalité NEX, conformément à l’Accord d’assistance de base standard signé (SBAA, 1978) entre le PNUD et le Gouvernement du Mali
Le Ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable (MEADD) assume la responsabilité générale de l’exécution du projet et la réalisation en temps opportun et vérifiable des objectifs et réalisations du projet. Il apportera le soutien et les moyens nécessaires pour l’exécution de toutes les activités du projet. Le MEADD préside le Comité de pilotage du projet (CPP)
Le comité de pilotage du projet tient lieu d’organe de coordination et de prise de décision du projet. Les réunions du CPP sont présidées par le MEADD. Il se réuni en cas de besoin, mais au minimum une fois tous les 6 mois afin de faire le point de l’état d’avancement du projet, d’approuver les plans de travail et les principales réalisations du projet. Le CPP veille à ce que le projet demeure en bonne voie en vue de réaliser des produits de qualité nécessaires à l’atteinte des objectifs fixés dans le document de projet
Zone d’intervention du projet
La zone d’intervention du projet est le Sud-Ouest du Mali notamment dans la Région administrative de Kayes et dans les Cercles de Bafoulabé, Kéniéba et Kita. Les aires spécifiques pour les interventions sont décrites ainsi qu’il suit : le Parc national du Wongo, le Parc national du Kouroufing, le Sanctuaire des chimpanzés du Bafing,, la Zone d’intérêt cynégétique de Flawa, la Réserve de faune de Mandé Wula, la Réserve de faune de Néma Wula et la Zone d’intérêt cynégétique de Gadougou II (dans le Sud-Ouest du Mali)
L’évaluation finale sera menée conformément aux directives, règles et procédures établies par le PNUD et le FEM comme l’indique les directives d’évaluation du PNUD pour les projets financés par le FEM
L’évaluation vise à apprécier le niveau des résultats atteints par rapport aux objectifs définis et à tirer des enseignements qui peuvent améliorer la durabilité des avantages du projet.

Duties and Responsibilities

But approche et methode d`évaluation:
Le but visé est de :
Évaluer le taux d’exécution au niveau global et par produit
Analyser les points forts et les faiblesses de l’exécution du projet
Évaluer la qualité (efficacité et efficience) du projet en terme d’impacts actuel et futur
Évaluer l’Unité de Gestion du projet et son action au regard de la mise en œuvre du projet
Évaluer le niveau de progrès dans le développement des capacités des parties prenantes
Évaluer les résultats obtenus du projet et sa visibilité
Évaluer les acquis en lien avec les objectifs et les résultats du projet
Apprécier l’évolution des indicateurs du cadre logique du projet
Orienter la réflexion pour une éventuelle nouvelle phase du projet
Une approche et une méthode globales pour la réalisation des évaluations finales de projets soutenus par le PNUD et financés par le FEM se sont développées au fil du temps. L’évaluateur doit articuler les efforts d’évaluation autour des critères de pertinence, d’efficacité, d’efficience, de durabilité et d’impact, comme défini et expliqué dans les directives du PNUD pour la réalisation des évaluations finales des projets soutenus par le PNUD et financés par le FEM. Une série de questions couvrant chacun de ces critères ont été rédigées et sont incluses à l’annexe C des présents termes de référence. L’évaluateur doit modifier, remplir et soumettre ce tableau dans le cadre d’un rapport initial d’évaluation et le joindre en annexe du rapport final
L’évaluation doit fournir des informations factuelles qui sont crédibles, fiables et utiles. L’évaluateur doit adopter une approche participative et consultative garantissant une collaboration étroite avec les homologues du gouvernement, en particulier avec le point focal opérationnel du FEM, le bureau pays du PNUD, l’équipe chargée du projet, le conseiller technique du PNUD-FEM et les principales parties prenantes. L`évaluateur devrait effectuer une mission sur le terrain à Bamako et dans les Cercles de Bafoulabé, Kéniéba et Kita. Un programme de visite sera élaboré en fonction des conditions d’accessibilité et de sécurité des sites
Les entretiens auront lieu au minimum avec les organisations et les particuliers suivants :
L’Administration de tutelle (MEADD, DNEF et ses démembrements au niveau régional et local)
Bureau Pays du PNUD ou « CO » et son Unité « Environnement et Développement Durable »
Point Focal Opérationnel du FEM
Equipe du projet
Membres du comité de pilotage
Parties prenantes sur le terrain : Conseils de cercle, communes partenaires, administration locale, services déconcentrés de l’état au niveau local, représentants des populations
ONG partenaires : Synergie Environnement, PACINDHA
L’évaluateur passera en revue toutes les sources pertinentes d’information, telles que le descriptif de projet, les rapports de projet, les révisions budgétaires du projet, l’examen à mi-parcours, les rapports sur l’état d’avancement, les outils de suivi du domaine focal du FEM, les dossiers du projet, les documents stratégiques et juridiques nationaux et tous les autres documents que l’évaluateur jugera utiles pour cette évaluation. La liste des documents que l’équipe chargée du projet fournira à l’évaluateur aux fins d’examen est jointe à l’annexe B des présents termes de référence
Critères d`évaluation et notation
Une évaluation de la performance du projet, basée sur les attentes énoncées dans le cadre logique/cadre de résultats du projet (voir annexe A) qui offre des indicateurs de performance et d’impact dans le cadre de la mise en œuvre du projet ainsi que les moyens de vérification correspondants, sera réalisée. L’évaluation portera au moins sur les critères de pertinence, efficacité, efficience et durabilité. Des notations doivent être fournies par rapport aux critères de performance suivants. Le tableau rempli doit être joint au résumé d’évaluation. Les échelles de notation obligatoires sont inclus dans l`annexe D.
Notes d`évaluation :
Suivi et évaluation: conception du suivi et de l’évaluation au démarrage
Qualité globale du suivi et de l’évaluation
Agence d’exécution/agence de réalisation : qualité de la mise en œuvre par le PNUD qualité de l’exécution : agence d’exécution
Qualité globale de la mise en œuvre et de l’exécution
Évaluation des résultats
Pertinence
Efficacité
Efficience
Note globale de la réalisation du projet
Durabilité
Ressources financières
Sociopolitique
Cadre institutionnel et Gouvernance
Environnemental
Probabilité globale de la durabilité :
A propos des critères de bases:
Pertinence
Il s’agira d’apprécier dans quelles mesures, les activités menées dans le cadre de chacun des produits du projet répondent aux attentes et priorités des acteurs principaux concernés par le projet, plus particulièrement les gestionnaires, les autorités communales et autres parties prenantes du projet.
La conception du projet est-elle en accord avec les politiques et stratégies nationales et celles des Nations Unies (SCRP, UNDAF, plans de développement, stratégies et politiques Sectorielles Nationales, les OMD, etc…) ?
Le projet est- il en accord avec l’objectif stratégique pour la biodiversité et le programme stratégique 3 (PS3) du Fonds pour l’Environnement Mondial ?
Les indicateurs de suivi et évaluation du projet sont-ils appropriés pour rendre compte de l’efficacité de l’action ?
Les activités développées ont- elles pu répondre aux priorités pour l’atteinte des résultats dans les délais et selon la qualité requise ?
Efficience
L’évaluation finale devra se prononcer sur l’efficience de l’intervention du projet ERSAP. Elle analysera tout retard, contrainte ou problème que le projet a rencontré et tirera les leçons utiles pour une éventuelle phase d’extension du projet.
Efficacité
L’évaluation finale devra se prononcer par rapport à la réalisation des objectifs spécifiques et l’utilisation par les bénéficiaires des résultats. Elle expliquera les écarts constatés et les raisons d’atteinte (partielle ou satisfaisante) ou de non atteinte des résultats. Elle analysera les risques et les impacts du projet. Également les leçons apprises et les bonnes pratiques seront évaluées et les approches pour leur internalisation et diffusion seront définies.
De façon concrète, l’évaluation permettra de répondre aux questions ci-après :
Quel est le niveau de mise œuvre actuel des produits du projet
Quels sont les principaux facteurs (positifs ou négatifs), internes ou externes au dispositif de mise en œuvre qui ont affecté la mise en œuvre du projet ? Comment ces facteurs ont-ils pu limiter les progrès vers la réalisation des objectifs du projet ?
Les différentes ressources (humaines, matérielles et financières) requises du PNUD, du FEM, du Gouvernement sont-elles anticipées et mobilisées dans les délais appropriés ?
La stratégie du partenariat développée a-t-elle été appropriée et efficace ? Comment est-ce que les partenaires financiers ont-ils apporté de la valeur ajoutée au projet et étaient-ils assez responsables et harmonisés dans leur assistance ?
Les structures de gestion mises en place ainsi que les méthodes de travail développées aussi bien par le PNUD que par les partenaires de mise en œuvre, ont- elles été appropriées et efficaces ?
Le projet a -t-il fonctionné avec l’effectif adéquat de personnel, les compétences requises et selon une bonne distribution des tâches ?
Les mécanismes adéquats de suivi ont-ils été mis en place vis-à-vis des résultats attendus ?
Durabilité
Durabilité environnementale : L’évaluation finale appréciera les principales questions de durabilité environnementale liées aux aires protégées et leur prise en compte par les activités du projet notamment celles pour éviter la déforestation des savanes boisées /forêts galeries, les feux de brousse, l’exposition des sols aux flancs de collines et l’érosion subséquente
L’évaluation finale appréciera la durabilité du réseau d’AP du Mali à travers le renforcement du réseau d’AP et l’analyse des capacités de gestion par le biais de la création d’un Office de gestion des AP
L’évaluation analysera la viabilité accrue et à long terme des mammifères très menacés d’Afrique de l’Ouest, la conservation efficace des aires protégées de base et des principaux corridors de migration, ainsi que la réduction de la pression sur les ressources naturelles critiques limitées dans le Sud-Ouest du Mali
Elle appréciera les différentes composantes du projet et la collaboration avec les projets partenaires contribuant à la promotion des moyens d’existence de rechange durables, notamment l’apiculture durable, la réduction des feux de brousse allumés pour la production de miel, l’agriculture durable dans les sites d’intervention pilotes et les activités de chasse durables cogérées avec les comités de surveillance villageois.
Durabilité financière :
L’évaluation finale appréciera la pertinence de la création d’un Office de gestion des AP en tant qu’institution semi-autonome qui permettra de rendre la gestion financière des AP plus efficace
L’évaluateur analysera le document de stratégie de financement durable et fera des propositions pour son amélioration.
Durabilité sociale :
L’évaluation analysera la durabilité sociale à travers la mise en œuvre des activités de moyens d’existence de rechange pour les populations locales (notamment les femmes). Ces activités seront directement financées par le projet et viseront à améliorer sensiblement les conditions de vie des populations cibles. Il s’agit de la transformation des produits forestiers non ligneux (PFLN), le maraichage, les moulins
L’évaluateur analysera l’engagement des autorités villageoises, communales dans la mise en œuvre du projet et dans la conception de tous les plans communaux d’action environnementale élaborés dans le cadre du projet. L’évaluation analysera le degré d’internalisation des acquis et bonnes pratiques et le niveau d’engagement de tous les acteurs et parties prenantes à l’appropriation et au respect des modèles de gestion mis en place.
Durabilité institutionnelle :
L’évaluateur analysera les entraves à la création d’un Office de gestion semi-autonome des AP. La création de cet Office permettra d’améliorer la durabilité institutionnelle et de conjuguer les efforts en vue d’assurer la gestion durable des AP grâce à la centralisation et à la consolidation des progrès réalisés à travers le pays. L’Office pourra soutenir également les groupes émergents de la société civile (ONG, associations de chasseurs, etc.) et rendre leurs activités plus efficaces. Il évaluera le niveau de renforcement des capacités des agents de la DNEF, des comités villageois de surveillance, des femmes formées. La mission donnera des pistes pour la consolidation des acquis.
La reproductibilité Les modèles de gestion initiées au cours du projet ont-ils générés un effet d’entrainement important et suscité une prise de conscience selon laquelle les aires protégées sont en effet une priorité pour les politiques, les communautés riveraines. Ces modèles de gestion ont- ils pu changer le mode de gestion traditionnelle des ressources dans la zone d’intervention du projet.
Impact :
la mission analysera les effets/impacts du projet sur les bénéficiaires, institutions partenaires et groupes cibles. Ces changements sont-ils durables ?
Quelle est la nature de ces changements positifs, négatifs, indirects, intentionnels, non-intentionnels? y a- t- il une relation entre les changements observés et la présence du projet ?
L’équipe d’évaluation finale est amenée à formuler des indications sur les effets/impacts possibles qui peuvent surgir après le projet ?
Risques : la mission analysera les impacts des risques sur les résultats et la pérennisation des acquis du projet.
Financement/Cofinancement du projet:
L’évaluation portera sur les principaux aspects financiers du projet, notamment la part de cofinancement prévue et réalisée. Les données sur les coûts et le financement du projet seront nécessaires, y compris les dépenses annuelles. Les écarts entre les dépenses prévues et réelles devront être évalués et expliqués. Les résultats des audits financiers récents disponibles doivent être pris en compte. Les évaluateurs bénéficieront de l’intervention du bureau de pays (BP) et de l’équipe de projet dans leur quête de données financières pour compléter le tableau de cofinancement ci-dessous, qui sera inclus dans le rapport d’évaluation finale.
Intégration – “Mainstreming”:
Les objectifs des projets financés par le FEM et soutenus par le PNUD sont généralement exécutés en cohérence avec les objectifs de développement des Nations Unies (UNDAF et Programme Pays du PNUD) ainsi qu’aux priorités nationales. Pour ce projet, la mission évaluera la cohérence du projet avec les priorités nationales et vérifiera dans quelle mesure projet a été intégré avec succès dans les priorités du PNUD, y compris l’atténuation de la pauvreté, l’amélioration de la gouvernance, la prévention des catastrophes naturelles et le relèvement après celles-ci et la problématique hommes-femmes.
Impact:
Les évaluateurs apprécieront dans quelle mesure le projet a atteint des impacts ou progresse vers la réalisation de ceux-ci. Parmi les principales conclusions des évaluations doit figurer ce qui suit : le projet a-t-il démontré : a) des progrès vérifiables dans l`état écologique, b) des réductions vérifiables de stress sur les systèmes écologiques, ou c) des progrès notables vers ces réductions d`impact.
Conclusions recommandention et enseignement
Le rapport d’évaluation doit inclure un chapitre proposant un ensemble de conclusions, de recommandations et d’enseignements.
Modalité mise en oeuvre:
La responsabilité principale de la gestion de cette évaluation revient au bureau de pays du PNUD au Mali. Le bureau de pays du PNUD contactera les évaluateurs en vue de garantir le versement en temps opportun des indemnités journalières à l’équipe d’évaluation et de finaliser les modalités de voyage de celle-ci dans le pays. L’équipe de projet sera chargée d’assurer la liaison avec l’équipe d’évaluateurs afin d’organiser des entretiens avec les parties prenantes et des visites sur le terrain, ainsi que la coordination avec le gouvernement, etc.
Calendrier d`évaluation:
L’évaluation durera au total 25 jours selon le plan suivant :
Préparation: 04 jours (date à préciser)
Mission d’évaluation : 010 jours (date à préciser)
Projet de rapport d’évaluation: 08 jours (date à préciser)
Rapport final : 03 jours (date à préciser)
Produits livrables en vertu de l`évaluation
Les éléments suivants sont attendus de l’équipe d’évaluation :
Rapport initial : L’évaluateur apporte des précisions sur le calendrier et la méthode au plus tard deux semaines avant la mission d’évaluation. L’évaluateur envoie le rapport au CO du PNUD et à la direction du projet.
Présentation:
Il s’agit de presenter les onclusions initiales à la fn de la mission d’évaluation à la direction du projet et CO du PNUD :
Projet de rapport final : il s’agit de remettre le rapport complet (selon le modèle joint) avec les annexes dans un délai de trois semaines suivant la mission d’évaluation. Le rapport est envoyé au CO pour dissémination parmi les parties prenantes, examiné par le Conseiller Technique Régional (RTA), la direction du projet et (RTA), la direction du projet et le Point Focal Opérationnel du FEM.
Rapport final*: : il s’agit de remettre le Rapport révisé dans un délai d’une semaine suivant la réception des commentaires du PNUD sur le projet de rapport. Le rapport revisé est envoyé au CO pour approbation et après aux fins de téléERC) du PNUD.
http://erc.undp.org//
*Lors de la présentation du rapport final d’évaluation, l’évaluateur est également tenu de fournir une « piste d’audit », expliquant en détail la façon dont les commentaires reçus ont (et n’ont pas) été traités dans ledit rapport.

Competencies

Compétences Organisationnelles :
Intégrité en accord avec les valeurs et les normes éthiques de l’ONU
Fait le plaidoyer pour la vision, la mission, et les buts stratégiques des Nations Unies
Flexibilité et une adaptabilité aux aspects culturels, de genre, de religion, de race, de nationalité et d’âge.
Compétences Fonctionnelles :
Développement et efficacité opérationnelle
Capacité d’appuyer l’identification, la formulation, la mise en œuvre des programmes et projets de développement, y compris en contexte instable
Capacité de communication avec les différents partenaires, agences du SNU, OSC, le gouvernement.
Gestion et leadership :
Focalisé sur les résultats
Répond de manière constructive aux appréciations
Aborde constamment le travail avec énergie et ponctualité, ainsi qu’avec une attitude positive et constructive
Démontre de solides compétences en communication orale et écrite.
 
Description du profil du candidat

 
Composition de l`équipe:
L`équipe d`évaluation sera composée de deux consultants indépendants :
Un chef d’équipe expert international (ayant l’expérience des projets et des évaluations dans d’autres régions du monde) et un expert national.
Le chef d’équipe, évaluateur international doit être un professionnel expérimenté, avec une expérience professionnelle pertinente d’au moins 10 ans, et préférablement francophone mais qui maitrise bien l’Anglais. Il doit disposer d’une expérience antérieure dans l’évaluation de projets similaires.
Une expérience des projets financés par le FEM est un avantage. Il sera chargé de préparer et finaliser le rapport.
Le consultant national doit connaître les aires protégées du Mali, ainsi que le programme du PNUD et du FEM au Mali et est appelé à accompagner la mission de l’évaluateur international sur le terrain, en tant que facilitateur, mais ne sera pas responsable ni du rapport, ni des opinions d’évaluation.
Le candidat au poste d’évaluateur international doit posséder les qualifications suivantes :
Education:
Diplôme Universitaire de niveau Bac +5 dans un domaine académique pertinent, comme la gestion de la faune, les sciences environnementales, la géographie, les études du développement ou diplôme équivalent.
Expérience:
10 ans minimum d`expérience professionnelle pertinente dans le domaine de la faune, des aires protégées, de l’environnement et du développement
Connaissances approfondies dans le domaine de gestion des aires protégées, de gestion des ressources naturelles et de la biodiversité
Une expérience antérieure avec des évaluations indépendantes des projets de développement, démontrée à travers la formulation de rapports de qualité approuvés et publiés
Une expérience avec les méthodologies de suivi et d’évaluation axées sur les résultats, y compris dans l’application d’indicateurs SMART
Expérience en liaison avec le gouvernement et les organisations internationales (PNUD et FEM)
Expérience dans la collaboration avec le FEM ou les évaluations du PNUD/FEM.
Langue:
Une excellente maîtrise de la langue française et de l’anglais sont exigées tant écrite qu’orale.
Le consultant national facilitateur doit posséder les qualifications suivantes:
Education:
Diplôme Bac+5 ou équivalent en gestion de la faune, les sciences environnementales, la géographie, les études du développement ou diplôme équivalent.
Expérience:
05 ans minimum d’expérience professionnelle pertinente dont 3 ans dans les évaluations de projets
Une connaissance du projet est un atout
Une connaissance des interventions du PNUD et du FEM peuvent constituer des atouts
Le consultant international et le consultant national seront recrutés sur la base des procédures du PNUD
L’évaluateur international ne doit pas avoir participé à la préparation ou à la mise en œuvre du projet et ne doit pas avoir de conflits d’intérêts avec les intérêts liés au projet.
 
Informations Complémentaires

 
Langue:
Une excellente maîtrise de la langue française est exigée tant écrite qu’orale.
Durée indicative :
25 jours ouvrables pour le consultant évaluateur international, chef d’équipe et 20 jours ouvrables pour le consultant national associé.
Code de déontologie de l`évaluateur.
Les consultants en évaluation sont tenus de respecter les normes éthiques les plus élevées et doivent signer un code de conduite (voir Annexe D) à l’acceptation de la mission. Les évaluations du PNUD sont menées en conformité avec les principes énoncés dans les « Directives éthiques de l`UNEG pour les évaluations ».
Modalités de paiement:
Modalités de paiement et spécifications pour le consultant évaluateur international sont définies comme suit :
20% : À la signature du contrat
30% : Suite à la présentation et l’approbation du 1er projet de rapport d’évaluation finale
50% : Suite à la présentation et l’approbation (par le CO et le RTA du PNUD) du rapport d’évaluation finale définitif
Modalités de paiement et spécifications pour le consultant facilitateur national sont définies comme suit :
20% : À la signature du contrat
40% : Suite à la présentation et l’approbation du 1er projet de rapport d’évaluation finale
40% : Suite à la présentation et l’approbation (par le CO et le RTA du PNUD) du rapport d’évaluation finale définitif.
Processus de candidature:
Le PNUD applique un processus de sélection équitable et transparent qui tient compte des compétences et des aptitudes des candidats, ainsi que de leurs propositions financières. Les femmes qualifiées et les membres des minorités sociales sont invités à postuler.
NB : Les annexes A, B, C et D des TDR seront remises à la demande des postulants en envoyant un émail à l’adresse suivante : Mr Mamadou Salif KONE, Coordinateur du Projet ERSAP, Email : mskone3@yahoo.fr , Tél : +223 76 07 44 91 Bamako
Date expiration: 5/29/2017
Société: ONU FEMMES

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